Pour une journée universelle de l’enfant – 1996
Les Jeunes Chambres Économiques de Lyon et Brignais se sont jointes à l’élan national pour faire reconnaître une journée universelle de l’enfant en mettant en place diverses actions.
Les Jeunes Chambres Économiques françaises sont parties d’un triste constat : des millions d’enfants meurent chaque année, fragiles victimes de la faim, de la maladie et des guerres. En France, des milliers d’enfants subissent de mauvais traitements dont des centaines meurent chaque année. Des millions d’enfants dans le monde ne sont pas scolarisés, sans compter ceux contraints à se prostituer.
Et ce, malgré l’adoption le 20 novembre 1959 de la déclaration des droits de l’enfant par l’assemblée générale des nations unies à l’unanimité et l’adoption le 20 novembre 1989 de la convention internationale relative aux droits de l’enfant ayant pour vocation de conférer aux enfants du monde le droit à être protégé, soigné, éduqué gratuitement.
Dès 1989, la JCE de Romilly sur Seine menait des actions pour la reconnaissance d’une Journée Nationale des Droits de l’Enfant. Cette action fut reprise par de nombreuses JCE françaises et même internationales. La France reconnue la journée nationale des droits de l’enfant en 1996.
Les JCE de Lyon et Brignais choisissent d’agir à l’occasion de la journée nationale de l’enfant du 20 novembre 1996 avec l’appui de la mairie de Lyon afin d’aller encore plus loin pour obtenir la reconnaissance d’une Journée Universelle des Droits de l’Enfant.
Dans le centre commercial de la Part Dieu est ainsi organisé un forum réunissant 18 associations (entre autre : secours populaire, triangle, enfance et partage, équilibre, handicap international, fondation pour l’enfance) afin de sensibiliser le public pour insuffler l’idée d’une journée universelle de l’enfant.
Au Briscope de Brignais est organisé un débat sur les articles de la déclaration des droits de l’enfant, son application et les difficultés rencontrées avec pour intervenants Roger Bambuck, conseiller du directeur général à la jeunesse et aux sports de l’UNESCO, Gérard Geoffray, président du CES, et Florence Balay, adjointe aux affaires scolaires à la mairie de Lyon.
En 1998, à l’issue de la Conférence de Zone Europe qui se tient à Monaco, Son Altesse Sérénissime Le Prince Albert de MONACO (membre JCI) accepte d’être porteur, devant l’Assemblée Générale des Nations-Unies, d’une résolution visant à la création d’une Journée Universelle des Droits de l’Enfant.
En 2002, l’ONU inscrit enfin le 20 novembre au calendrier des manifestations internationales comme Journée Mondiale de l’Enfance.